BANGKOK – MONT VENTOUX – CAVAILLON… Un nouveau départ !

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CE RYTHME DE VIE QUI NOUS VA SI BIEN…

 

 

 

5 jours ….Il ne nous reste plus que 5 jours…avant de boucler notre voyage….C’est dans un état d’esprit très partagé que nous prenons notre petit déjeuner au riz ce matin à Bangkok dans un petit quartier très animée de China Town…Nous n’avons pas envie de rentrer et de quitter notre rythme de vie qui nous va si bien depuis plusieurs mois…aller là où nos sens et notre intuition nous mènent…totalement autonomes avec nos vélos…et….Libres ! ! !

Libres…avec la seule contrainte d’être vigilant pour qu’aucun incident ne surgisse….C’est important cet aspect là…car même si nous sommes libres, il faut savoir que depuis une année,  nous ne sommes jamais sereins….

Toujours sur nos gardes, attentifs au milieu qui nous entoure…Et tout cela dans une grande décontraction apparente.

Nous sommes assez content de rentrer…d’abord retrouver Marion que nous n’avons pas vu depuis le Népal, la famille et les proches. Mais aussi pour l’aspect confort (à l’occidentale) qui nous apparaît si dérisoire aujourd’hui et qui a une toute autre valeur à nos yeux maintenant : pas de coupure d’électricité, de l’eau courante dans les maisons et en plus potable, des magasins avec un large choix de produits, pas de soucis d’hygiène…

 

Notre sortie de Bangkok pour rejoindre l’aéroport sera tout aussi polluée, bruyante et insoutenable que notre arrivée. Nous aurons la surprise d’apercevoir le roi de Thaïlande en personne ! Un embouteillage monstre…pour dégager le centre ville…. puis une escorte de berlines bien garnies de personnalités….encadrant la limousine du monarque, seul avec un petit caniche blanc sur ses genoux. Bien sûr, il ne doit pas trouver Bangkok embouteillé cet homme là !

Nous nous faufilons ensuite dans l’enchevêtrement routier non sans oublier de prendre le temps d’une photo au déclencheur en plein milieu du périphérique…Enfin c’est après avoir emprunté une infernale autoroute que nous atteignons, à la limite de la nuit l’aéroport de Bangkok. Nous préparons une dernière fois, avec une extrême minutie, nos protections pour les vélos et sacoches avant le long retour sur Marseille via Frankfort et Paris…

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DANS L’ANONYMAT… ou presque.

 

C’est un ciel bas et une pluie glaciale qui nous saisissent à notre arrivée à Frankfort…Nous déambulons dans l’aéroport avec les fleurs de jasmin et ne passons pas inaperçus au milieu des hommes en costards-cravates…

Plus tard, à Paris dans un climat pluvieux,  nous retrouvons notre belle France ! Tout d’abord…le sourire de certains employés de Roissy, puis la surprise d’entendre autour de nous des personnes parlant notre langue natale alors que l’on nous adresse la parole en anglais pour nous demander notre nationalité ! Cela fait douze mois que nous traduisons toujours dans nos têtes les explications de nos interlocuteurs et ce petit matin, nous sommes plutôt amusés d’entendre parler français !

Pour notre retour à Cavaillon, nous avons décidé d’apprécier ensemble les derniers kilomètres jusqu’à la fin de notre parcours… C’est donc dans l’anonymat, sans avertir nos proches de notre atterrissage que nous effectuons notre dernier vol vers Marseille mercredi 28 en fin d’après midi.

La Provence nous accueille avec 19 degrés de température et un soleil superbe. Invités dans la cabine de pilotage en l’honneur des deux voyageurs qui rentrent au pays, nous survolons la superbe baie de Marseille et c’est, non sans émotion que nous réalisons que nous approchons de la fin de notre voyage…

Par le plus pur des hasards, nous aurons la surprise de croiser notre ami Gilbert…de passage à l’aéroport pour affaires et poserons ensemble pour une photo insolite…

Nous nous renseignons pour connaître l’heure de la tombée de la nuit et partons les vélos ré-équipés de leurs 60 kg. Quand nous sortons de l’aéroport, nous nous retrouvons quasiment comme dans un nouveau pays… Il faut réapprendre la conduite a droite…habitués à rouler à gauche depuis cinq mois (nous réajustons nos rétroviseurs) et surtout bien se caler au bord de la chaussée, car déjà nous sommes frôlés et klaxonnés par les Marseillais pressés…Bienvenue en France…Alors comme à chaque nouveau pays depuis notre départ, nous observons les comportements des automobilistes pour jauger comment sera notre sécurité sur ces routes !

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KNOKING…et RENCONTRES EN FRANCE !

Nous nous sommes très souvent posés la question dans ce voyage…Et en France…comment serions nous perçus et acceptés dans notre approche pour rencontrer les habitants ?  Ce mercredi soir c’est du coté de Berre-l‘Etang que nous décidons de faire étape et repérons une maison surplombant la route… C’est Ada, 73 ans d’origine italienne qui nous accepte immédiatement dans sa maison en nous annonçant   « je ne vous connais pas mais je vous  fais confiance » Nous apprenons aussitôt que cette femme vient de perdre son mari il y a trois semaines et son gendre il y a trois mois…Bien que dans le malheur, elle a la gentillesse de nous accueillir dans son foyer. Chapeau ! Nous passons la soirée à redécouvrir la vie en France…les actualités…et partageons en compagnie de sa fille et son petit fils  notre aventure…Elle nous prépare une omelette avec des œufs provenant de son Italie natale.

Le lendemain  nous passons la matinée sous les projections d’eau des véhicules qui nous frôlent alors que les orages éclatent ci et là. Messieurs et mesdames les conducteurs français…s’il vous plaît….quand vous voyez un cycliste….Ecartez-vous ! ! !On veut finir ce voyage entier….Nous avons encore très peur ce matin…

Des oliviers ! ! ! Regardes…nous sommes chez nous ! ! Nous passons la Durance et entrons dans le département du Vaucluse sous un ciel qui se dégage… Les vélos sentent l’écurie bien proche….

Quelle est belle notre Provence avec ses cerisiers en fleurs et son Lubéron  qui sent bon le thym et le romarin  après la pluie.

Comme il y a un an nous traversons cette région dans une nature en plein éveil. C‘est un véritable plaisir de pédaler à l’approche de notre ville.

A Cheval Blanc nous rencontrons dans le restaurant la Cannebière, les parents de Lili qui n’auraient pas supporté d’attendre le 31 pour retrouver leur fille et ce sera l’occasion des premières retrouvailles. Nous en profitons pour récupérer des habits chauds (vieux bonnets de laine de Josette, cagoule d’Etienne, gants pour le jardinage…) pour affronter le froid pour notre dernière étape de montagne…En effet, nous contournons Cavaillon pour  approcher, dans l’après midi de jeudi, le Géant de Provence…

 

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ETRANGER DANS SON PAYS !

 

Il y a des choses dans la vie qui vous trottent dans la tête…Pierre a depuis toujours été fasciné par l’ascension de cette montagne culminant à 1912 mètres…(pourtant nous ne l’avons grimpé que 2 fois à vélo ensemble…) Alors que nous luttions dans des cols péruviens ou himalayens, Pierre songeait souvent à finir en beauté notre tour du monde…Nous terminerons par le Ventoux, avant de rentrer à la maison ! ! ! Lili qui, au fil des mois, s’est découvert quelques affinités avec la montagne et qui désormais possède une volonté extraordinaire dans les épreuves accepte ce dernier défi un peu fou de Pierre….grimper avec nos 60 kg au sommet, tout simplement pour en admirer la vue !

Mais avant cela, notre route d’approche nous emmène dans ce Vaucluse printanier…L’Isle sur la Sorgue…Pernes les Fontaines…Mazan ou nous terminons notre journée. La France et la Provence sont bien les plus belles régions du monde ! ! ! Nous en sommes convaincus plus que jamais ! ! !

Avec nos vélos, notre tenue ( Lili avec son chapeau australien) et nos jambes dorées, nous constatons que l’on nous considère comme des étrangers. Les Français que nous croisons semblent hésiter à nous aborder…Ceux qui s’y risquent nous adressent la parole en Anglais ! ! Where are you from ? ? ? «  CAVAILLON ! ! ! » répondons nous amusés, nos interlocuteurs n’ayant pas encore imaginé que nous habitons le même département…Mais en général nous sommes plutôt déçus par le regard des français sur les étrangers…que nous sommes à leur yeux.

 

Il faut que l’on vous avoue une chose. Sans tout ramener à nous même, dès les premiers kilomètres dans un nouveau pays, nous observons le regard des populations à notre passage et nous savons très vite si nous allons nous sentir bien ou pas dans les semaines suivantes .

 

Notre knoking du soir sera une véritable allucination, le jour et la nuit par rapport à notre accueil de la veille…. « Je ne suis pas une auberge » « Je n’ai pas de place (une maison d’au moins 300 mètres carrés habitables) » « je ne peux leur accorder cette chambre pour eux » dit le mari à sa femme «  allez chez le voisin il vous dira peut-être oui » … « allez dans le champs d’à coté si vous voulez »…

Nous nous voyons un instant dans l’idée de faire du  camping sauvage au milieu des vignes, pourquoi pas…ce sont les aléas du knoking après tout et le cadre est superbe ici! ! ! Notre perspicacité autour de Mazan nous conduit chez des vignerons. La femme qui nous accueille nous propose de loger dans l’habitation de l’ouvrier agricole qui doit arriver dans deux jours du Maroc. C’est avec soulagement que nous acceptons sa proposition ! Son mari, passionné de 4X4 et de raids à l’étranger devrait être ravi de partager le repas avec nous… mais peu après, alors que la nuit est tombée et que nous nous installons, notre hôte très gênée nous apprend que son mari  «ne veut pas avoir ‘d’étranger’ à sa table » ! ! !

 

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MONT VENTOUX…GRANDIOSE APOTHEOSE !

Vendredi 30 mars…C’est un  grand ciel bleu qui se révéle à nous avec un Mistral digne de ce nom…90 km/h …100…peut-être 120 dans les rafales….Ça promet ! Nous l’avions souligné de nombreuses fois dans ce voyage…les éléments sont très souvent contre nous quand nous décidons de pédaler dans un site magnifique… mais peu importe…nous sommes déterminés et partons dans un froid glacial en direction de Bedoin…

Les 12 kilomètres d’approche seront plutôt violent et nous savons que le décor est bien planté pour la journée !

A Bedoin, nous prenons des forces dans un des cafés…ça sent bon la France une fois de plus : les gens au comptoir qui discutent des nouvelles avec l’accent du midi, les odeurs de café, de croissants chauds... Une ambiance que l’on retrouve nulle part ailleurs…C’est bon d’être chez « nous »…

A 11h 30, nous sommes au pied du géant…et attaquons les premiers lacets en croisant les quelques cyclistes dans une certaine indifférence…Dommage…nous les saluons quand même ! ! !  Peut-être, ne réalisent-ils pas le bonheur de pédaler dans cette région ?

Si, sur les premiers virages nous nous sentons parfois poussés par le vent, ce qui devait être un régal s’avère vite une nouvelle épreuve….Aussi, faire l’ascension côté sud un jour de grand Mistral n’est pas la meilleure idée !

Nous luttons…avec notre plus petit développement avec nos chaînes toutes neuves….Le Mistral s’engouffre dans la montagne et nous décoiffe littéralement ! ! ! A plusieurs reprises Pierre se fait claquer par deux rafales…la première le déplace en travers de la route et immédiatement la seconde le frappe et il se retrouve dans le sens de la descente…Incroyable ! ! ! Lili qui pose parfois le pied à terre finit par exulter….  «  Je suis con ! ! !Je suis con ! ! ! »  Mais nous continuons…poussés par l’envie d’en découdre avec cette montagne mythique….Nous faisons quelques prises photos mais l’appareil fixé sur le pied  est fauché par les rafales et il faut recommencer les prises en s’accrochant avec les vélos dans les bourrasques…. Malgré tout cela…nous nous sentons forts et quelles que soient ces conditions nous continuons à progresser… vers 15h, soit après 3heures et demi de montée nous atteignons le Chalet Reynard après 15 km depuis Bedoin…Pause chocolat chaud et céréales avant de reprendre…Cette fois nous sommes au-dessus du niveau des arbres et attaquons le dernier tronçon au milieu des rocailles, un panorama superbe se présente au-dessous de nous… Plus haut, à notre portée, le sommet légèrement enneigée depuis deux jours….

Nous continuons encore dans cette montée infernale mais la journée avançant un peu trop vite, c’est la mort dans l’âme que nous stoppons notre ascension à seulement 5 km du sommet….Nul n’est prophète en son pays mais si nous sommes convaincus que nous aurions pu arriver au sommet en prenant le temps, nous redescendons pour nous rapprocher de Cavaillon avant la tombée de la nuit…

C’est cette fois avec vent dans le dos que nous effectuerons les 45 kilomètres pour rallier Maubec, le village où nous habitions avant de partir.

Notre dernière nuit sera un faux-knoking puisque c’est chez Laurent, Christine et leur petite Mélanie, notre famille du webmaster que nous sonnons pour déguster une première coupette de champagne, une saveur que nous ne pouvions oublier….

 

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UN FINAL AVEC MARION ET LES ENFANTS DU COLLEGE

 

Après un petit déjeuner croissants et pain au chocolat nous préparons une dernière fois nos vélos pour les ultimes kilomètres. Sentiment étrange que dans moins d’une heure cette osmose, les  vélos et nous, s’arrête.

Nous pédalons très vite car en retard pour notre premier rendez-vous à Cavaillon. Ce sont les derniers kilomètres où nous sommes seuls….ceci nous remémorant qu’il y a une année, non loin de là, nous nous retrouvions également seuls à pédaler sur les bords du Lubéron…. A 10h50, nous arrivons au collège Paul Gautier….et actionnons nos poires….Marion, les enfants du collège sont là accompagnés des professeurs et d’une partie des familles….B I E N V E N U E ! Chacun porte une lettre pour former ce mot et Marion tient le point d’exclamation….Nous sommes couverts de confettis dans la clameur des enfants ! ! Grand moment d’émotion que de retrouver cet accueil très chaleureux. Après les embrassades nous partons lentement avec une escorte bruyante au travers de la ville de Cavaillon….Nous sommes pour quelques instants comme des navigateurs que l’on accompagne sur les derniers miles d’une longue traversée et cela nous émeut particulièrement….Aussi, retrouver une ville que nous avions quitté il y a tout juste un an nous fait une sensation étrange…Tout est à la même place !

Enfin, nous avons en vue l’Office du tourisme et une assemblée de supporters et fidèles amis….ainsi que la famille…

11H15 Nous posons pied à terre….ça y est….c’est bien fini….nous en avons les larmes aux yeux…Très vite, nous sommes pris par notre entourage, la famille….Monsieur Giro, le maire de Cavaillon qui nous félicite et accepte nos excuses pour le petit retard…. « un quart d’heure après une année de voyage, Ce n'est rien » dit-il…

Nous ne voulons manquer personne dans ce retour….mais déjà nous devons répondre aux journalistes puis aux questions de chacun ….La famille est là…les potes aussi…venus de Lyon pour certains…cela fait chaud au cœur…

Une année est passée et nous sommes déjà de retour….Peut-être un peu trop vite pensons-nous intérieurement au milieu de l’assistance.

Nous évoquons notre plaisir de retrouver tout le monde et offrons au maire un petit souvenir de Thaïlande…Une noix de coco et un ananas spécialement rapportés pour le représentant de la ville du melon….

Pierre soulignera que ce fut un très beau…1er tour du monde !

Nous ne nous voyons plus depuis que nous avons posé nos vélos….et nous avons à peine pris un verre ! ! !

C’est une dernière fois que nous retrouvons ensemble à pédaler pour rejoindre la maison des parents de Lili ou la famille et quelques amis nous attendent pour feter dignement ce retour avec une mega paella (avec du riz…le plat le plus consommé dans notre périple !) et de nombreuses bouteilles…

 

 

 

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QUE RESTERA T-IL DE CE VOYAGE ?

Parfois nous nous interrogions sur nos vélos….Que restera t-il de ce voyage dans quelques années ? ? ? Nous avons pleins d’images dans la tète…des souvenirs qui nous ont marqués ensemble ou séparément…dont beaucoup resteront à jamais gravés dans nos mémoires…

C’est d’abord la fierté d’avoir été jusqu’au bout de notre rêve…de notre désir de faire un jour une parenthèse dans notre vie pour aller voir ailleurs...découvrir les autres….et ce, au moyen d’un véhicule non agressif, écologique, qui nous permet d’être libres de nous même et de nos déplacements….

Nous devions réaliser ce projet sous peine de le regretter…un jour.

Je me souviens de cette jeune péruvienne de 16 ans qui nous regardait avec des yeux profonds avec son bébé de 18 mois dans les bras devant un abri de fortune au bord d’une rivière….Je me souviendrai longtemps de cette famille de paysans sur les hauts plateaux boliviens qui nous a laissé dans leur maison de terre leur seule chambre garnie de réserve de riz et de patates pour aller s’entasser le temps d’une nuit dans la seule autre pièce, la cuisine avec leur 6 enfants…

Nous nous souviendrons aussi longtemps de ces soirées très animées au milieu des familles chinoises avec le défilé de tout le village pendant la veillée….

Nous ne pourrons jamais oublier la confiance et l’amitié que tous nos hôtes nous aurons donné en nous acceptant dans leur maison et pour certains d’entre eux  nous laisseront les clefs de leur habitation.

Nous resterons marqués par l’Inde, sa misère, sa crasse, sa puanteur, ses religions…

Nous rêverons encore les yeux ouverts du col péruvien a 4864m…le crissement de nos roues dans la traversée du salar d’Uyuni…le bleu du lac Titicaca….les étendues sauvages d’Alaska….Les levers de soleil sur le toit du monde…. La magnificence des ciels australiens et de cette terre rouge…. Et aussi des plages paradisiaques de Thaïlande….

Nous n’oublierons pas non plus que la pollution est un fléau dans la plupart des pays traversée…Pollution auditive…visuelle…écologique…Notre terre est très belle mais elle est en danger…. la gestion des déchets est un véritable problème à l’échelle mondiale…Nous sommes tous concernés…

Enfin, comment ne pas terminer en revivant les moments de ce voyage avec Marion…des souvenirs dans deux pays aux repères complètement opposés dans de nombreux critères pour que cette adolescente puisse relativiser dès aujourd’hui la chance qu’elle a de vivre dans un pays libre et fort !

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UN NOUVEAU DEPART !

Se réadapter….c’est le mot que beaucoup nous expriment dès notre arrivée…C’est évident que c’est une des questions que nous nous posions les dernières semaines de notre tour du monde. Accepterons-nous la vie comme avant…les gens qui ne sont pas aussi vrais et sincères que ceux que nous avons rencontrés tout au long de cette année. Nous réalisons que nous serons encore moins tolérants sur la médiocrité et l’étroitesse d’esprit des autres. Désolé…mais vous nous verrez peut-être métamorphosés ! ! !Nous constatons que si  cette année à l’échelle humaine est infime, elle nous a permit de vivre chaque jour, chaque moment, quelque chose de nouveau, de surprenant, de différent, d’inconnus….

Nous nous sentons blindés et intérieurement très fort et bien que parfois déjà nostalgiques de ce passé proche….mais avec ce voyage, notre vie semble pleine de portes ouvertes….pleins d’horizons plus larges pour notre avenir….

C’est un nouveau départ que nous allons négocier et la partie vaut bien le coup d’être jouée….

 

Alors…merci encore à tous pour votre soutien, vos échanges, vos mails et votre présence à notre retour, merci aussi a tous nos hébergeurs dont certains avec qui nous souhaitons encore garder contact longtemps et les accueillir en France à notre tour ….

 

Nous nous sommes vraiment fait plaisir pendant cette année et espérons avoir pu vous faire partager au mieux  notre bonheur dans cette aventure de 14 900 km

 

 Alors avant la projection du diaporama (le premier est prévu le 28 septembre à Cavaillon au Grenier à son) et les expositions nous vous souhaitons à notre tour de beaux futurs voyages ! ! !

 

 

     Liliane (from Paris) et Pierre (from Cavaillon) le 17 avril 2001

 

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15 jours ont passé depuis notre retour.

 Lili a repris dès le 2 avril son activité professionnelle tandis que Pierre s’active entre la recherche d’un logement (l’adresse provisoire est au 33 quartier la Crau 84300 Cavaillon) et la préparation du diaporama.

Nous avons toujours notre e mail mais aussi un téléphone portable où nous sommes désormais joignable ( 06 75 23 53 32)

Nous travaillerons et enrichirons le site http://lemondeavelo.free.fr avec Laurent dans les prochaines semaines…avec les photos inédites extraites des 8500 prises durant cette année…des nouvelles rubriques.